Je m’appelle Seb Kastor et ça c’est ma bio. Artiste multi-fonctions basé à Liège . Passionné par le dessin, le bricolage et pleins d’autres pratiques créatives… Actif dans l’illustration et le graphisme depuis 2002 jusque 2004 , j’ai ensuite consacré dix ans à la peinture au pochoir , en rue et en studio.
Après une pause pour tester d’autres choses pendant quelques années , je suis revenu au pochoir et à l’illustration vectorielle ( ma première passion ) avec des formes plus géométriques . Aujourd’hui je laisse aller mon imagination et je m’adapte aux techniques qui se présentent sur mon parcours…
Je me consacre désormais à la peinture de manière plus classique, pinceaux et acrylique sur toile et à l’écriture d’un livre sur le pochoir.
J’expérimente énormément ( pour ne pas dire en permanence ) . J’ai ainsi été tour a tour , graphiste , illustrateur , peintre , tatoueur… Je me suis testé à la 3D , la sculpture géométrique , le design , la création de meubles , la sérigraphie , etc … Le tout avec les moyens du bord et l’aide du système D !
Kastor (artiste)
KASTOR, pseudonyme de Sébastian Bridge ( mais appelez moi Seb ), est un artiste peintre, graphiste à ses heures, pochoiriste, tatoueur, bricoleur,… belge, né en juillet 1981 à Rocourt.
Il travaille et vit à liège, en Wallonie ou il à passé une grande partie de sa vie à ne rien faire d’autre que jouer comme un gosse.
Biographie
De l’enfance jusqu’aux débuts comme artiste
Sébastien Bridge est né en juillet 1981 à Rocourt, petite ville en périphérie de Liège.
Très tôt, il comprend qu’il se sent mieux seul dans sa chambre. Il y passe tout son temps à dessiner et à se construire un monde imaginaire. Ce monde est fait de bricolages en papier et de villes en Lego. Fils unique, élevé par des parents ouvriers et criblés de dettes. Il passe le plus clair de son temps devant la télévision et sur sa table de jeux.
Mauvais élève
À l’âge d’aller à l’école, il se rend compte qu’il ne sera jamais un élève brillant. Il décide donc de consacrer son temps à s’amuser. Il passera le secondaire à changer d’options et à redoubler ses années. Changeant d’école en moyenne tous les deux ans, aussi souvent que ses parents ne déménageaient. Il aura du mal à solidifier ses amitiés, ce qui le rendra encore plus solitaire.
Ses parents n’étant pas d’accord pour le pousser dans ce qui était évidemment sa vocation, un métier créatif. Ils tentent tant bien que mal de lui faire étudier des “vrais métiers” tels que mécanicien, menuisier ou maçon. Ce qui se révèle à chaque fois être un échec !
De son côté, Sébastien se rend bien compte qu’il ne rentre pas dans le moule qu’on avait créé pour lui. C’est à l’âge de 14 ans, à la suite d’une rencontre improbable avec un writer de son quartier, qu’il est frappé par un mouvement qui va influencer son mode de vie et son esprit pendant de nombreuses années à venir… Le graffiti, qui devient comme une seconde nature chez lui. À tel point qu’il finit par se faire renvoyer de l’école.
Son proviseur de l’époque voit son potentiel et motive ses parents à l’inscrire dans une école d’art où il pourrait exprimer ses talents d’artiste. C’est à Saint Luc qu’il découvre qu’un autre mode de vie est possible.
Bon travailleur
Mais la réalité le rattrape vite. Ses parents étant très pauvres, il décide d’arrêter l’école pour commencer à gagner sa vie. Il décroche son premier job dans une jeune entreprise de mailing publicitaire tenue d’une main de fer par un homme qui va le changer à jamais.
Ce patron le pousse dans ses limites et le force à s’endurcir. Il travaille 10 heures par jour, sans pause, apprend tous les postes de cette entreprise et décide qu’il préfère mourir que de vivre ainsi pour le reste de sa vie.
Il reprend alors des études aux cours du soir en infographie et communication en parallèle de son travail et réussit avec distinction.
La vie artistique
Le parcours artistique de Sébastian Bridge débute en 2004 lorsqu’il s’installe dans son atelier, une ancienne brasserie. Il explore le pochoir. Exposant pour la première fois dans des expositions collectives où Béatrice Bedeur, une artiste, le repère. Elle lui propose d’entrer dans le Mérite Artistique Européen, devenant ainsi le plus jeune artiste de cette association.
Cette reconnaissance lui ouvre des portes parmi des artistes plus âgés. Ils apprécient son style différent de ce qu’ils ont l’habitude de voir.
En 2006, sa rencontre avec Christian Guémy (C215) le conduit à illustrer un poème dans un recueil. Ce qui lui permet d’ exposer aux côtés d’artistes du mouvement street art.
S’ensuivent de nombreuses expositions collectives en Europe et sa participation à des événements tels que le Stencil Project à Barcelone. Où il pratique le pochoir aux côtés d’artistes du monde entier.
Parallèlement, en tant que graphiste indépendant, il crée des affiches, logos et identités de marque.
En 2010, il renoue avec sa passion première, le graffiti, collaborant avec l’artiste PsoMan. Il explore la sculpture, créant des œuvres géométriques en résine sur commande.
En 2014, il se lance dans le tatouage, développant un style géométrique inspiré de ses sculptures.
Fin 2017, il crée le blog KastorCorp, partageant d’abord son œuvre personnelle, puis des tutoriels sur les bases du dessin.
En 2018, il réalise une fresque en bas-reliefs au Pot au lait, un célèbre bar à Liège. Suivant cette réalisation, il entame l’écriture d’un livre sur le pochoir, actuellement presque achevé, en quête d’une maison d’édition.
En 2023, Sébastian Bridge explore la peinture classique sur toile avec un pinceau, élargissant encore son parcours artistique.
Son style
Ses sujets favoris sont les portraits, surtout les expressions du visage. Très colorées et résolument cyberpunk, ses œuvres fusionnent l’humain et la technologie dans un monde pré-apocalyptique.
Influencé par le déconstructivisme et le graffiti, ses œuvres se veulent graphiques plutôt que figuratives.
Dans sa vision de la peinture, de l’illustration ou du graphisme, la chose la plus importante est le contraste, c’est-à-dire le ratio entre la lumière et l’obscurité. Pour chacune de ses œuvres, il recherche la bonne dose de noir et une dose égale de blanc.
Il faut savoir prendre des risques, et en peinture, le plus grand risque se situe au moment de poser le noir !
Sans cette dose de noir, l’œuvre peut paraître trop plate, sans caractère… Mais quand on dépasse la juste proportion, c’est trop tard !
Dans son processus, c’est seulement lorsque l’équilibre entre le noir et le blanc est trouvé que le choix des couleurs peut se faire. D’ailleurs, pour lui, une œuvre bien dosée pourrait se passer de couleurs. L’image devrait pouvoir se suffire à elle-même sans rien d’autre que le noir et le blanc.
Une fois cet équilibre trouvé, Kastor passe à la recherche de sa palette de couleurs. Et là encore, tout n’est qu’une question de contraste, entre les couleurs chaudes et les couleurs froides cette fois. Ce n’est pas toujours le cas, mais la plupart du temps, le pourcentage de couleurs chaudes est égal à celui de couleurs froides. ÉQUILIBRE
Quand il a commencé à peindre, son pseudonyme était Kostar/Kastor, pour illustrer cette notion d’équilibre présente dans tous les aspects de son travail. L’équilibre entre la lumière et l’ombre, les couleurs chaudes et les froides, les courbes et les angles, les flous et les nets, la longueur et la largeur, la verticalité et l’horizontalité…
C’est pour les mêmes raisons qu’on retrouve cette dualité permanente entre l’organique et le synthétique. Il crée toujours deux projets d’une même oeuvre, une version manuelle et une version vectorielle. L’image finale est souvent une fusion des deux.
Bon maintenant j’arrête de parler de moi à la troisième personne et t’invite à jeter un œil à mon portfolio ou mon compte Instagram